Les Débuts de Jeremy Prophet au Mexique

En novembre 2024, Jeremy Prophet a encore une fois démontré qu’il est l’un des meilleurs lutteurs de tout le Canada alors qu’il a remporté la finale de Lutte Académie pour une deuxième fois, un exploit unique en son genre.

L’un des prix était un séjour dans une promotion mexicaine. Celui que je considère comme étant le meilleur lutteur au Québec vient de terminer sa première excursion au pays de la Lucha Libre.

À Mexico City, Prophet a eu la chance de recevoir les conseils et les enseignements de deux luchadores légendaires, ce qui le rend plus dangereux que jamais! Jeremy a gentiment accepté de m’accorder cette entrevue pour nous parler de son expérience.

Monsieur Divertissement: Bon retour au Québec Jeremy! Qu’as tu apprécié le plus du Mexique?

Jeremy Prophet: J’ai été particulièrement touché par la gentillesse et l’accueil chaleureux de tout le monde. En tant que talent international, je m’attendais à une période d’adaptation, mais dès le début, les entraîneurs, les autres lutteurs et surtout les fans, tous m’ont accueilli à bras ouverts.

A la William Maltais!

Mr D: Quels sont les nouvelles habiletés que tu as développé lors de ton récent séjour mexicain?

Jeremy: L’entraînement en altitude au Mexique a avant tout amélioré mon cardio et ma force. Ceux qui me connaissent savent que je ne me fatigue jamais sur le ring, mais si quelqu’un se sent capable de relever le défi, je me ferai un plaisir de le ridiculiser.

Jeremy: J’ai aussi appris de nouvelles prises et même quelques maneovres spectaculaires que vous verrez probablement lors de mes prochains matchs.

Je suis l’homme aux mille prises, contrairement à 99% des lutteurs qui se contentent de répéter les mêmes mouvements dans le même ordre à chaque match.

Je peux tout faire et j’essaie d’en faire le plus possible, car c’est ce que le public veut voir et ce que les promoteurs obtiennent en me programmant.

Les gagnantes de Lutte Académie Zondra Lee et Rylie Rose étaient au Mexique avec Jeremy.

Mr D: À quoi peut-on s’attendre du Mexican Dynamite?

Jeremy: Je continue à évoluer et à m’améliorer dans tous les aspects de ce sport. Je m’efforcerai toujours d’améliorer tous les aspects qui sont sous mon contrôle. Mon objectif reste toujours le même: prouver que mon niveau de talent est à la hauteur des meilleurs au monde, et je n’hésite pas à le dire.

Je n’hésite pas non plus à provoquer des affrontements avec des lutteurs que d’autres pourraient considérer comme plus talentueux que moi, afin de prouver que je suis bien meilleur. Car s’ils n’ont pas mon athlétisme, mon charisme, mon physique, mon agressivité et mon éthique de travail. Alors la vérité éclatera au grand jour grâce à moi.

Mr D: Avec toute ton expérience déjà acquise, qu’est-ce que des légendes comme Ricky Marvin et Super Crazy peuvent te faire découvrir?

Jeremy: De toute évidence, ces deux-là ont performé dans de nombreux endroits où je n’ai pas combattu, ce qui me prouve qu’ils peuvent m’apprendre des choses que je ne connais pas. Je crois aussi qu’il faut toujours apprendre et ne jamais se reposer sur ses lauriers en lutte.


J’ai assisté à l’un des meilleurs matchs de la WWE que j’aie jamais vus en direct, ici à Montréal, avec Super Crazy dans un match à six. J’étais donc ravi de pouvoir apprendre directement de lui.

Super Crazy de la ECW et WWE et Ricky Marvin de la NOAH des bonnes années au Japon!


Jeremy: Ricky avait entendu parler de moi des semaines avant le séminaire et il a tenu à être plus dur avec moi parce que j’arrivais avec beaucoup de « hype ».

En tous cas, après le séminaire, il a semblé m’apprécier puisque j’étais le seul qu’il ait pris à part et invité à sa prochaine session de formation.

Quand je suis arrivé à cette séance d’entraînement, il a été surpris mais impressionné. Je crois avoir gagné son respect. Même ses élèves habituels disaient que c’était rare de sa part d’agir ainsi, car il est connu pour être un professeur strict qui brise régulièrement les élèves.

Mais bon, tout le monde n’est pas comme moi. Je me bats sur le ring autant que possible, je n’ai jamais été blessé ni brisé physiquement ou mentalement en 20 ans et je ne fais que devenir plus fort à chaque bataille. Pour être le meilleur, il faut apprendre des meilleurs. Grâce à ces deux professeurs exceptionnels, j’ai acquis de solides connaissances sur les styles de lutte mexicain et japonais.

Ricky Marvin discute lucha et puroresu avec Black Dynamite.

Mr D: Avais-tu une bonne chimie avec les luchadores malgré la barrière de la la langue et ton style plus hybride mélangeant un peu de tout?


Jeremy: Nous avions une excellente chimie, autant avec mes partenaires qu’avec mes adversaires. Sans dévoiler tous mes trucs, je dirai que deux choses principales m’ont aidé.

Jeremy: 1. J’ai recherché tous les matchs que j’ai pu trouver de mes adversaires et partenaires avant le spectacle.

2. C’est peut-être une information nouvelle pour la plupart des gens, mais j’ai étudié l’espagnol pendant quatre ans à l’école. Je maîtrise bien la langue.


Je parle aussi le langage universel d’une lutte objectivement de qualité. Je sais donc ce que je dois faire pendant un match pour dépasser les attentes des fans.

Mr D: Comment tu décrirais l’expérience de lutter devant le public mexicain qui prend la lutte beaucoup plus au sérieux qu’ici?


Jeremy: Honnêtement, il n’y avait aucune différence. Je n’avais pas besoin de lutter différemment. Je ne me conforme pas à mon environnement, je suis fier de représenter ce que je fais semaine après semaine ici au Québec et de le présenter à un nouveau marché.

Jeremy: L’un des commentaires dont je suis le plus fier vient du chargé de liaison avec les talents internationaux, qui a dit que les fans disaient tous que les talents internationaux étaient généralement ennuyeux ou peu impressionnants, mais que j’étais la principale exception. Ils veulent tous me revoir.

Mr D: As tu eu de la difficulté à t’adapter au style mexicain qui est tellement différent du style américain?


Jeremy: Pas du tout, en fait, les entraîneurs ont été impressionnés par mon agilité et ma capacité à m’adapter rapidement à des mouvements que je n’avais jamais effectués auparavant. Je ne prétends pas avoir tout réussi du premier coup, mais rien ne m’a demandé plus d’un 2e essai pour être maîtrisé.

L’affiche du premier gala de Jeremy Prophet à Mexico!

Mr D: Lutter au Mexique sur une base régulière serait quelque chose qui t’intéresserait?

Jeremy: Absolument, à 100%. Si une compagnie comme la CMLL, que je suis depuis 2003, m’offrait une place, je l’accepterais demain sans hésiter.

Mr D: Est-ce que le fait que tu représentais Lutte Académie et Jacques Rougeau était un plus?


Jeremy: Toute cette opportunité, je la dois à Jacques Rougeau. On peut dire ce qu’on veut sur lui, mais je suis là comme preuve qu’il peut ouvrir des portes. Malgré mon talent, personne ici ne m’a jamais proposé leur aide pour aller au Mexique ou ailleurs à l’international, seulement Jacques.

Dans ce sport, j’aide constamment les gens. J’ai toujours proposé mon aide pour faire progresser leur carrière, dans la mesure de mes possibilités. J’apprécie que Jacques ait fait tout son possible pour m’aider, de la même manière.

Mr D: Quels sont tes objectifs pour l’année 2026 qui débutera très bientôt?


Jeremy: Mes objectifs restent les mêmes : parcourir le monde et affronter les meilleurs. Remporter toujours plus de championnats jusqu’à pouvoir vivre de tout ça. Évidemment, j’irai aussi au Japon cette année et je chercherai à bien m’établir là-bas également.

Par ailleurs, mon objectif sera toujours de faire en sorte que mes performances soient les meilleures possibles à chaque spectacle auquel je participe pour prouver que je suis le lutteur le plus complet que les fans aient jamais vu.

Black Dynamite sera en action ce vendredi à Sorel alors qu’il affrontera seul la Sainte Trinité au grand complet! Avec ses nouveaux « skills », je ne donne pas cher de leur peau!


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