Le documentaire The Death Tour

La Matriache et McKenrose lors du Death Tour.

Jeudi 5 septembre, Jonathan Divertissement a mis son chapeau et est allé passer la soirée au Cinéma du Parc pour visionner le documentaire intitulé The Death Tour en compagnie de plusieurs vedettes du jet set québécois tels que Simon Lacroix et Mathieu Lavigne. Pourquoi ce nom, Death Tour?

Le Grand Nord Canadien.

Il s’agit d’une tournée de lutte qui se déroule entièrement dans le Grand Nord Canadien, là où le Divertissement oublie de faire son tour. Et ça se passe l’hiver, car la seule façon d’y aller est par les lacs gelés. C’est une tournée aussi exigeante physiquement que mentalement. C’est des 3h à 10h de route à tous les jours en plus de lutter à chaque soir pendant deux semaines.

Chris Jericho et « Edge » Adam Copeland alors qu’ils étaient champions par équipe de la WWE en 2009.

La première fois que j’ai entendu parler du Death Tour, c’était dans les autobiographies de Chris Jericho et Edge. Ils racontent leur mésaventure alors que la van se met à caler dans un lac pas assez gelé et que le chauffeur doit peser sur le champignon pour passer le plus vite possible dans la sloche. Mais mon bout préféré demeure quand Edge se réveille et qu’il est pris dans les bras de Rhino qui le tient en cuillère!

Tony Condello et son bon ami Maurice Vachon.

Le promoteur de ces tournées est Tony Condello, un ancien lutteur de Winnipeg. Cette année sera sa 51e année qu’il le fait. C’est tout un personnage, il est « Carny » à mort et sacre comme un charretier! Il y a 7 ans, il exigeait d’être payé cash pour que le projet se fasse. Come on, un petit 2000! Le jeune producteur n’avait pas les moyens vu qu’il venait de se ruiner juste en billet d’avion pour aller le voir. Heureusement pour nous, Tony fini par accepter malgré tout!

Deztro the Eskimofo et The Matriarch sont deux fiers représentants des communautés autochtones nordiques!

Le documentaire suit principalement 4 personnages. Il s’agit de Deztro l’Eskimofo, la Matriarche, Massive Damage et la Québécoise de Jonquière McKenrose. Chacun raconte un peu son histoire, pourquoi il est là. Pendant la tournée, on les voit faire des conférences pour raconter leur histoire aux jeunes pour les aider à se diriger dans le droit chemin.

La Matriarche et Deztro racontent qu’il ne faut pas désespérer et qu’il est possible d’atteindre ses rêves même dans des communautés aussi éloignées. La lutteuse issue d’une communauté inuit raconte avoir perdu son enfant à cause d’un chauffard ivre alors qu’il n’avait que 3 ans.

Pendant le tournage, Massive Damage a reçu un message comme quoi il aurait un combat d’essaie à AEW Dynamite en direct de Winnipeg. Pour le vétéran de 28 ans de carrière, c’est le premier événement du genre depuis un essai à la WCW.

Massive Damage pour sa part leur dit qu’il luttait hardcore à passer à travers les tables tout le temps ect, et qu’il endurait ça en prenant de la drogue comme tout le monde autour de lui. Puis ses amis ont commencé à mourir les uns après les autres. C’est ce qui lui a donné le goût de se prendre en main.

Le documentaire présente les difficultés de la tournée, c’est à dire les suicides en série qui causent l’annulation des galas, toute la ville étant en deuil quand ça arrive. Mais on voit les bons côtés aussi, et pour ma part c’est surtout la joie des enfants quand ils voient les lutteurs et les lutteuses en action. Particulièrement McKenrose qu’ils se plaisent à appeler Becky. On les voit la serrer fort et ne pas vouloir les lâcher, un peu comme Christiane lorsqu’elle met le grappin sur son meilleur Mathieu St-Jacques.

La « Scottish Warrior » McKenrose

McKenrose est probablement la pierre angulaire de tout le documentaire. Le documentaire était sous-titré en français, sauf quand McKenrose parle à ses parents ou seule à la caméra dans la langue de Molière. On la voit tout d’abord mal à l’aise par rapport à son anglais, se sentir isolée et malheureuse par rapport à ça. Peu à peu, elle prend davantage confiance jusqu’à être parfaitement à l’aise avec tout le monde comme si c’était sa véritable famille.

On voit également la Guerrière Écossaise furieuse contre son conjoint et se défouler sur son pauvre adversaire qui lui est ravi qu’elle soit si enflammé, car c’est excellent pour le match! Les séquences de lutte sont très belles et il est tellement agréable de voir les jeunes enfant capoter bien raide à chaque spot.

J’ai trouvé que c’était un excellent documentaire qui nous fait vivre une panoplie d’émotions et vous le recommande chaleureusement. The Death Tour va jouer prochainement au réseau APTN et éventuellement sur le Fight Network. Restez à l’affût! Suivez la page Facebook pour tous les détails:

https://www.facebook.com/deathtourdoc


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