Âgé de seulement 24 ans, l’avenir est très prometteur pour le jeune Elrick! Le jeune Colosse qu’on annonce à 6 pieds et 8 et 300 livres a progressé à pas de géant depuis ses débuts à la Gen Next en janvier. Je l’ai rencontré récemment à Sherbrooke et fut très impressionné par sa taille autant que par sa performance dans le ring.
J’étais curieux d’en savoir plus sur Elrick, alors voilà ma toute dernière entrevue de l’année 2024!
Monsieur Divertissement: Je me sens vraiment privilégié de pouvoir suivre l’évolution des recrues de si près, et d’apprendre à connaître les Superstars du futur. Je vais bientôt pouvoir continuer de me péter les bretelles comme je le fais déjà avec Sami, Kevin et toute la bande que je voyais lutter à leur débuts et qu’on peut maintenant voir à la télé américaine. C’est vraiment spécial de les voir atteindre le sommet. Continue de travailler fort, on ne sait jamais!
Elrick: Hier était mon 45e match depuis mon début à la fin janvier à Gen Next. Je vais passer le cap du 50 d’ici la fin de l’année. (Elrick aura finalement lutté 54 fois durant sa première année en tant que lutteur!)
J’essaie de me promener le plus possible, que les gens connaissent mon nom partout. On commence à bien me connaître à Chicoutimi, à Québec, à Sherbrooke. C’est ma première année et je veux tout donner pour que les gens se rappellent de moi. FML, FCL, AWE, NSPW, Gen Nex, ALE, NBW et CPW. J’essaie de lutter le plus souvent possible.
Mr D: Quand et comment la lutte est devenue une véritable passion pour toi?
Elrick: En voyant des shows de la NSPW. Chez moi on ne regardait pas la lutte à la télé quand j’étais jeune. J’ai quand même vu quelques cassettes avec Abdullah the Butcher et Dino Bravo, mais ça ne m’intéressait pas tant que ça.
J’ai été voir un show de la NSPW, et moi j’ai de la misère à regarder du sport à la télévision. Il faut que je sois impliqué En allant là, je me suis senti inclus et j’ai ressenti une émotion spéciale; c’est ça que je veux faire sentir au monde.
J’ai commencé à prendre des cours il y a 3 ans, j’ai gradué en octobre de l’an dernier. J’ai commencé Gen Next fin janvier et maintenant j’essaie d’être connu à travers le Québec.
Mr D: Ça commence différemment, j’aime ça! Le classique c’est j’écoutais ça a la tv enfant et c’est devenu un rêve. Comment ils ont reagi quand ils vont vu un jeune avec ton gabarit arriver à l’école de lutte?
Elrick: Ils ont trouvé ça impressionnant, surtout que j’avais juste 21 ans. Je n’étais pas aussi en shape qu’aujourd’hui, mais j’étais déjà un gars qui bougeait. Mais dans la dernière année mon physique a comme explosé; je fais attention à ce que je mange et je m’entraîne 5 fois par semaine.
Elrick: D’après moi, un gars de 6 pieds 6, il faut que ce soit en shape! C’est bien d’être grand, mais ça prend plus. Surtout que je dis que je mesure 6 pieds 8 et pèse 300 lbs alors que j’en pèse 275, il faut que ce soit impressionnant.
Je me suis inspiré de Franky the Mobster et Marko Estrada. Me battre contre Marko c’était un rêve que j’ai réussi à réaliser récemment. Affronter Franky c’est le prochain match dont je rêve.
Elrick: Je me suis intéressé à la lutte à cause de ces gars là. Ils amènent un plus à la lutte. J’ai personnellement de la difficulté à embarquer quand le gars n’a pas l’air en shape.
Quand j’ai commencé j’avais de la difficulté au niveau de l’agilité, j’étais plus robotique. J’avais joué au football pendant 3 ans auparavant et ce n’était pas naturel du tout pour moi de faire des back flips, des roulades et tout ça. Je suis parti de loin.
Ça m’a pris deux ans d’entraînement avant de commencer à embarquer dans un ring de lutte. Tranquillement mon agilité et ma souplesse se développe, ça aide à être plus fluide dans le ring.
Mr D: Pour les lutteurs qui ont l’air des lutteurs, tu as tellement raison. Un grand mec baraqué comme une armoire à glace ça frappe l’imaginaire. Juste être grand, ce n’est pas assez. Tu sembles très déterminé, c’est vraiment cool.
Où t’es tu entraîné? Étant de Montréal, je suis pas si familier avec comment ça se déroule dans votre coin.
Elrick: Je me suis fait entraîné à l’académie de lutte NSPW, mon coach était Jason Reaper. J’ai fait 1 an et demi avec lui, puis 3 ou 4 mois avec Yann Pike. J’ai ensuite été entraîné par Kevin Martel qui m’a aidé à me perfectionner, mais il a pris une pause de coaching c’est Le Dieu de la Lutte qui donne des cours.
Je me perfectionne encore aujourd’hui en continuant d’aller aux cours tout en mettant des efforts sur ma condition physique avec une diète et un entraînement stricte.
Quand tu es grand et costaud comme moi, tu n’as pas besoin d’en faire autant dans le ring. Je rentre bien mes coups et j’ai l’air dominant; ça marche! J’ai pas le goût d’en faire plus présentement, car la formule fonctionne bien et c’est ce qui va faire en sorte que je pourrai avoir une longue carrière.
Si je commence à faire des descentes de la cuisse de la 3e corde, il y a des bonnes chances que je sois plus magané dans 10 ans sont excessivement élevées. Je garde ça simple.
Mr D: Si tu veux affronter Franky, je te conseille de faire ça vite, l’an passé il m’a dit qu’il lui restait 1 an ou 2…
Elrick: Pour Franky, je suis au courant. Et il sait que je veux l’affronter, je lui ai dit à chaque fois que je l’ai croisé backstage. Il va falloir que ça se passe très bientôt!
Mr D: Comment tu fais pour lutter aux plus d’endroits possibles? Tu contactes des promoteurs directement?
Elrick: J’écris aux promoteurs. Pour te donner un exemple, à la AWE, j’ai dû gosser le promoteur pendant 2 mois pour qu’il me mette sur leur show. Il n’avait pas l’air si chaud à l’idée, Il a fini par me donner ma chance, et finalement je suis booké sur tous les show depuis.
J’essaie de donner une bonne première impression, être irréprochable dans le backstage. Après tout, je suis juste une recrue, mais avec ma taille et ma connexion avec la foule, il y a possiblement des vétérans qui ont peur que je vole leur place.
J’ai 24 ans aujourd’hui et j’aimerais aller loin dans la lutte. Je pense avoir tout ce qu’il faut, donc je veux essayer.
J’utilise les réseaux sociaux au maximum. J’essaie d’interagir avec les gens du public qui me suivent au minimum une fois par jour pour que les gens embarquent avec moi. Je m’inspire de Mark Estrada; il a 31 000 personnes qui suivent la page. Il l’a l’affaire!
On ne lutte pas pour les gens derrière leur écran, on lutte pour les gens qui sont là. C’est important de leur parler, d’aller à la table des marchandises, se faire prendre en photo avec eux. Il faut que les gens se sentent inclus, comme quand je suis allé à la NSPW la première fois.
Mr D: J’ai vu que tu allais commencer à lutter en bobette! Qu’est-ce qui t’a inspiré ce soudain changement?
Elrick: Ce fut assez long pour les faire. Je les ai commandé en juin et je les ai finalement eu hier. Quand je les ai essayé j’ai immédiatement trouvé que c’est une amélioration de mon look. Il n’est plus possible de cacher quoi que ce soit. Il faut que tu t’assumes à 115% et que tu y ailles encore plus à fond! Tu dois avoir confiance; s’il y a quelque chose que tu n’aimes pas sur toi, tu n’y peux rien; tout se voit.
Tant qu’à moi un lutteur, ça lutte en bobette, ça look crissement plus, alors j’ai travailler fort pour bien paraître et je vais profiter du congé des fêtes pour continuer de travailler fort et revenir en force le 17 janvier au Rumble de la Generation Next, en forme et frais comme une rose!
Mr D: À quoi peut-on s’attendre en 2025 pour Elrick?
Elrick: Je ne voudrais pas sonner prétentieux, mais je crois 2025 sera une grosse année pour Elrick. En 2024 j’ai commencé à faire connaître mon nom un peu partout, je vais continuer de surfer sur cette vague et tenter d’ouvrir d’autres portes. J’aimerais aller dans les Maritimes et à Montréal entre autre.
Mr D: J’ai personnellement très hâte de voir ce que l’avenir te réserve!
Pour terminer, chers lecteurs, je vous conseille de suivre l’évolution de ce jeune lutteur prometteur en vous abonnant à sa page Facebook:
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