Monsieur Divertissement: Bonjour Jack! Tu es un des jeunes lutteurs prometteurs que j’ai rencontré cet été et j’aimerais bien en savoir plus sur toi. Tout d’abord, ton amour de la lutte a commencé comment?
Jack Cruz: Tout ça a commencé vers 2008 lorsque mon mon père Steve Dumulong (L’Agent Dumalain) a organisé un gala de lutte à L’Assomption au Centre Communautaire. Je n’avais aucune idée que mon père était lutteur à cette époque. Le match qui m’a plus marqué était mon père contre Franck Venom dans un match de Tables. Après le gala, j’ai regardé mon père et je lui ai dit un jour je vais faire comme toi papa.
Mr D: Tu avais quel âge?
Jack: 4 ans.
Mr D: C’était quoi la Gimmick de ton père? Un agent de police?
Jack: Non, c’était plus une grande gueule.
Jack: Sur cette photo, il y a Frank Venom, mon frère Will, mon père et moi.
Mr D: As-tu eu la chance d’être impliqué un peu quand tu étais enfant?
Jack: Mon tout premier « spot » a été en 2012 à la IWA Québec. Mon père luttait dans un match de rue contre Yvan le Terrible qui accompagné de Mumur. Vers la fin du combat, j’ai donné un coup de bâton de bambou et j’ai fait gagner mon père avec l’aide de mon frère William Cruz! Par la suite, l’amour pour la lutte a diminué. Jusqu’à 2018; j’ai rencontré Yannick Noël qui possédait La Lutte C Vrai. Depuis ce jour, la lutte est redevenue ma passion. Au tout premier gala de lutte de la Lutte C Vrai à L’Épiphanie, j’étais agent de sécurité. Par la suite, Martin Langlois (Marty Lang) a acheté son ring de lutte et j’ai appris la base avec lui. Mon tout premier bump a été très compliqué pour moi. Marty est très proche de moi autant à la lutte que dans la vie personnelle; il m’a permis d’avoir énormément d’opportunités dans le domaine de la lutte et je serai reconnaissant envers lui longtemps!
Mr D: Parle moi de ton premier match!
Jack: Mon tout premier match a été dans un camping à St-Félix-de-Kingsey pour la SWF. Je n’avais aucune expérience c’était un match hardcore. J’étais en équipe avec Michel Piché contre l’Agent Dumalain et Black Devils. À la fin du match, je monte sur la 3e corde, et sans aucune expérience je le rappelle, je décide de faire un frog splash! Je me suis disloqué l’épaule. Par la suite j’ai participé à un Royal Rumble à La Lutte C Vrai et je me suis encore blessé. J’ai dû arrêter pour me faire opérer à l’épaule. Après ma convalescence, j’ai rencontré Vincent Kidman qui m’a pris sous son aile. Il a parti son école de lutte j’ai passé des heures et des heures à son école pour m’entraîner et me perfectionner. Sur la photo c’est moi et Michel Piché après mon premier combat.
Mr D: Est-ce qu’il y a un match dans ta carrière qui serait ton favori?
Jack: Un des matchs que je vais me rappeler le plus dans ma vie était aux Promotions J/R dans un camping. C’était Jack Cruz contre Jo roy contre Super hugo contre Keven gray! À la fin du combat, je croyais avoir fait une erreur, car au finish j’ai fait ma prise finale à Keven et il m’a retenu. J’ai gagné par surprise je me sentais mal, mais mais par la suite ils m’ont dit bienvenue dans la gang et c’est là que j’ai compris qu’ils avaient tout prévu et que j’étais le seul qui n’était pas au courant.
Mr D: Vraiment une belle surprise pour une recrue!
Jack: Après tout ça, comme une recrue qui croyait tout connaître et être meilleur que les autres. Je suis devenu tête enflée et c’est à ce moment là que ça a commencé à mal aller dans ma jeune carrière. Pendant un an environ, jusqu’à temps que je rencontre Monsieur CAPOTÉ James Le Saint Tavares. Et en 30 secondes de combat, il m’a fait comprendre que ce n’était pas une attitude à avoir.
Mr D: Peux-tu expliquer ce qui s’est passé?
Jack: Il y a eu une erreur dans le match, pour essayer de reprendre l’erreur j’ai couru vers lui dans le coin; il a levé son coude que j’ai reçu sur le côté de la tête. J’ai subit une commotion. Depuis ce jour, je me suis calmé et j’ai appris à écouter les conseils et fermer ma yeule. Je remercie Monsieur CAPOTÉ, car mon attitude à changé.
Mr D: Quel est le plus bel accomplissement de ta jeune carrière?
Jack: J’ai eu une grosse tête de cochon, mon père, Martin et Vincent m’ont conseillé de ne pas faire ça: j’ai organisé mon premier gala de lutte dont les profits iraient à la Maison des Jeunes de Saint-Esprit. Ça a toujours été un de mes rêves, de voler de mes propres ailes.
Jack: J’ai réussi à faire un très bon gala de lutte. Ma finale était censée être Frankie The Mobster contre Darko contre Big Fat Seb. Malheureusement Frankie n’a pas pu se présenter dû à une raison médicale, et j’ai tout de même réussi à donner 5000$ à la Maison des Jeunes!
Mr D: Je t’ai déjà vu lutter dans 3 fédérations différentes, tu te promènes beaucoup?
Jack: Jusqu’à présent, j’ai lutté dans plusieurs fédérations un peu partout au Québec dont l’ALC, IWA Québec, les Promotions J/R, OCW, WTA, La Lutte c Vrai, la FMLutte et la DCW.
Mr D: Le plus récent champion des poids lourds de la DCW! J’étais présent à Ste-Madeleine quand tu as gagné! J’avais vraiment eu beaucoup de plaisir ce jour-là… As-tu remporté plusieurs autres championnats?
Jack: J’ai été Champion des poids légers de la MCW, Champion poids lourd de la DCW et Champion Classique de La Lutte C Vrai.
Mr D: Je remarque ton tatouage et ton chandail qui disent SAKATA FEST; qu’est-ce que ça signifie.
Jack: Énormément de gens me demande pourquoi. Mon cousin m’a introduit dans sa passion qui était le parkour. Malheureusement, le 11 septembre 2018 il s’est enlevé la vie. À mon tour de l’apporter dans ma passion qui est la lutte.
Mr D: C’est un mot en lien avec le Parkour?
Jack: Non pas du tout. En fait, Sakata est un mot que nous disions dans les Maison des Jeune pour ne pas sacrer. C’est un synonyme de toutes les sacres pas possible haha. Et La Lutte C Vrai avait organisé un gala de lutte en la mémoire de mon cousin et de Johnny Krugger.
Mr D: Y a t’il un adversaire que tu rêves d’affronter?
Jack: Il y en a 2. Mon match de rêve serait contre Alex Silva: j’ai toujours aimé ce lutteur depuis que je suis tout jeune et j’ai toujours rêvé de faire un match contre lui.
Jack: Un autre match que j’aimerais bien avoir aussi c’est contre Booglie. Lui aussi, depuis que je suis enfant qu’il a toujours été un de mes lutteurs favoris au Québec. Par contre, dû à des raisons personnelles, Booglie a arrêté de lutter. Mais le 14 mai, à mon gala bénéfice, j’ai réussi à le convaincre de lutter. J’étais énormément énervé de le revoir après toutes ces années et j’aimerais avoir un match avec lui avant la fin de sa carrière.
Mr D: As-tu un objectif que tu aimerais atteindre dans le domaine de la lutte?
Jack: Mon but pour l’instant… Je n’en ai pas vraiment; j’aime ce que je fais semaine après semaine. Si j’ai l’opportunité d’aller dans d’autre pays, c’est sur que j’aimerais ça.
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