Max Denis, alias Max Ross, effectue son grand retour dans le ring ce samedi à Ste-Madeleine pour le compte de la MCW conjointement avec la DCW. Qui est Max Ross? C’est le fils de 20 ans du regretté Rick Ross. J’ai appris à le connaître récemment et voici ce qu’on vous a concocté!
Monsieur Divertissement: Bonjour Max! Tout d’abord, la question inévitable… Tu es lutteur, ton père était lutteur. Peut-on assumer que c’était ton héros quand tu étais jeune?
Max Ross: Oui, mon père était mon héros. Je veux faire comme lui, être un bon lutteur. Mais je veux pas être lui. Je veux me démarquer. Je veux pas qu’on pense à moi simplement comme le fils de Éric Denis.
Monsieur D: Qu’est-ce que tu aimais le plus de ton père en tant que lutteur?
Max: Rick Ross fut l’un des meilleurs dans la lutte au Québec malgré son gabarit; il était rapide et athlétique. Il avait tout pour réussir à part le physique. Malgré tout, il a accomplie l’exploit de remporter toutes les ceintures à la ICW de Ludger Proulx et d’être mort en tant que Champion Hardcore ICW.
Monsieur D: Ton père faisait parti d’une équipe célèbre je crois?
Max: Oui. Rick Ross et Spiky, Crime Inc! Spiky c’est mon parrain Jean. On a été partenaire 3 fois à Valleyfield, c’était très le fun!
Monsieur D: Parle moi plus de Crime Inc.
Max: Ils ont été ensemble pendant 16 ans. Mon parrain suivait toujours mon père partout et ils ont été champions par équipe de la ICW, WTA, CTW NWC et NCW.
Monsieur D: Quand as-tu commencé à t’entraîner?
Max: J’ai commencé à m’entraîner à la ICW avant le décès de mon père, puis je suis allé au dojo de la IWS. J’ai été avec Matt Lee pendant 1 an jusqu’à son départ pour la WWE et par la suite j’ai eu Speedball Mike Bailey pendant une autre année. J’ai commencé à 14 ans et mon premier combat était le 24 février 2018. Dès mon jeune âge, mon père m’amenait partout. Je baigne dans le monde de la lutte depuis que je suis au monde.
Monsieur D: Décris-moi un peu ton personnage. Tu as l’air d’un vilain.
Max: Mon perso c’est un fou qui vient tout juste de sortir de l’Institut Pinel. Il entend des voix dans sa tête. Dans un combat, il peut être très calme et soudainement, sorti de nulle part et sans raison apparente, il peut péter une coche est tout virer à l’envers!
Monsieur D: As-tu un bon souvenir d’entraînement à nous raconter?
Max: Je me souviens que Kevin Owens est venu à la IWS et faisait des mini combats avec toutes les recrues; il m’a dit: Je connaissais ton père, t’as le même talent. T’es déjà prêt, tu seras un bon lutteur. Certains disaient de ne pas l’écouter, que je n’étais pas prêt. Qui je vais écouter d’après toi? L’ancien champion Universel de la WWE ou les gars qui ont juste lutté ici?
Monsieur : Quel est ton rêve en tant que lutteur?
Max: Mon rêve? Les autres diraient aller à la WWE et devenir riche. Pour moi, c’est continuer ma passion, d’être dans le monde de la lutte toute ma vie au Québec et que quand je meurs, les gens d’ici se souviennent de moi comme étant un des bons lutteurs qu’ils ont connu. Je lutte pas partout, je veux être là ou (accent grave) je me sens bien, là ou je me sens désirer. Je veux être spécial et important, pas un gars qu’on peut voir partout.
Monsieur D: C’est quoi tes meilleurs moments dans la lutte à date?
Max: En vert c’est Wil O’Kley et il m’a offert le meilleur combat de ma carrière à date! J’ai déjà lutté au Metropolis pour la IWS à mes tous débuts; Max Lemire m’a levé à bout de bras et m’a lancé en dehors du ring!
Monsieur D: J’étais là! Je me souviens! J’avais aucune idée t’étais qui, mais c’était spectaculaire en ta!..
Monsieur D: Comment tu décrirais ton style dans le ring? Qui sont tes influences?
Max: J’adore Cody Rhodes et Zack Sabre Jr! Je suis un technicien qui peut faire un peu de voltige si nécessaire. Je suis vicieux et imprévisible.
Non mais, vous voyez les émotions sur ce visage?? C’est un véritable artiste à l’oeuvre, c’est évident.
Pour terminer, voici quelques témoignages de gens qui connaissent bien Max et peuvent en témoigner mieux que moi.
Max Ross a été un adversaire et sera toujours un lutteur que j’adore côtoyer dans le ring et le backstage. Lutteur de deuxième génération, on voit en lui la passion pour le sport et l’expérience que son père (feu Rick Ross) lui a donné. À l’extérieur de la lutte comme dans la vie de tous les jours, Max est un ami incroyable toujours là pour chacun de ses proches et il a un grand cœur merci pour tout ce que tu fais auprès des gens qui t’aiment et que tu aimes.
Mistral
En tant que promoteur et propriétaire de la DCW, on m’a demandé mon avis sur le jeune lutteur Max Ross et ce qu’il représente pour la DCW.
Ce jeune lutteur de deuxième génération a officiellement fait ces débuts avec nous en octobre 2019. Bien que je n’avais pas eu la chance de le voir moi-même en action, j’avais reçu de bons commentaires à son égard par mon partenaire de l’époque Mr Denis Greve et quelques autres qui le connaissait bien. Sachant qu’il vient d’une famille bien établie dans la lutte Québécoise, j’avais déjà une petite idée de ce à quoi je devais m’attendre. On accepte donc de lui donner sa chance avec nous, et il la saisit au bond et dépassera toutes nos espérances!
Lors de son essai avec nous dans une bataille royale, il a fait preuve d’un charisme hors du commun et faisait carrément manger la foule dans sa main, se faisant haïr et faisant réagir la foule à un point tel qu’on entendait les gens crier « éliminez le ptit bleu! »
Il n’en fallut pas plus pour que ce jeune homme connaisse un succès instantané qui lui aura permis de devenir rapidement champion poids léger. Derrière ce personnage de jeune fendant (Max Ross), se cache un jeune homme (Maxim Denis) d’un professionnalisme exceptionnel et hyper respectueux, toujours la à répondre à la demande. Il est devenu un membre de la grande famille de la DCW, et probablement l’une des pièces les plus importantes de notre casse tête. Un jeune homme en qui j’ai placé toute ma confiance, et autour de qui je sais que je peux construire ma fédération sur de bases solide. Il est le futur de la DCW et de la lutte Québécoise, et il sera la encore avec nous pendant longtemps!
Éric Poirier Président et propriétaire de la DCW
La première fois j’ai connu Max, c’était lors d’un gala à la GEW Valleyfield en 2018 et ça faisait pas longtemps qu’on avait commencé à lutter lui et moi. Son père Rick Ross peut être extrêmement fier de ce que son fils a accompli jusqu’à aujourd’hui, même si c’est vraiment pas facile pour lui. Il garde le courage et la foi!
Tout ça pour dire que Max Ross est un modèle pour certains jeunes qui veulent débuter dans le métier et le monde a besoin de personnes comme Max Denis. Chaque fois que je vais être dans le ring avec lui, je serai content parce que pour moi c’est pas juste un camarade lutteur, c’est un grand chum avec qui je peux avoir du fun et donner un très bon match. Ce gars-là, je peux lui faire confiance sur tout! En tant que Booker de la DCW (Drummondville Championship Wrestling), je ferai de mon devoir de donner toute les opportunités que Max mérite, car il peut devenir non seulement un très bel exemple pour certaines personnes, mais aussi l’un des meilleurs lutteurs de cette fédération! Max continue de faire ce que son père aimait! Suis ta voie et de très belles portes s’ouvriront pour toi! Continue comme ça mon chum
Justicia (Yan Ouellet, Booker de la DCW)
Donc, le grand retour de Max Ross sera le 15 juillet à Ste-Madeleine! Soyez-y car j’y serai et on aura beaucoup de plaisir c’est garanti!
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